Sa naissanceNéron est né à Antiun (aujourd’hui Anzio) le 15 décembre 37, il est l’unique fils de Cneius Domitius Ahenobrabus et d’Agrippine.
A sa naissance, son père affirma : "d' Agrippine et de moi, seul un monstre peut naître". Les astrologues auraient dit qu'il tuerait sa propre mère et celle-ci répondit " Qu'il me tue, pourvu qu'il règne! ". Néron était appelé Lucius Domitius Ahenobarbus. A trois ans, sa mère, Agrippine empoisonne son père qui est bannie par Caligula. Il est élevé par sa tante Lepida. Plus tard Agrippine épouse l’empereur Claude et lui fait adopter son fils. Il prend le nom de Néron Claudius Caesar Drusus Germarnicus. Le début de son règneNéron ne contrôle pas son destin, c’est sa mère qui le tien entre ses mains. Elle essaye de le faire monter à la tête de l’empire.
Alors qu'il a 17 ans, Néron accède au trône le 13 octobre 54, à la mort de son grand-oncle et père adoptif Claude (Claudius),ce qui fait de lui le plus jeune empereur depuis la fondation du régime, sans expérience militaire préalable, quasiment inconnu de l’armée. L’empereur, en manque d’autorité cherche à s’imposer, parfois de façon brutale. Néron est proclamé empereur à la place de Britannicus, fils de Claude et héritier légitime. Entouré de Burrus, préfet au prétoire et de Sénèque, philosophe, Néron reste sous l’autorité de sa mère. Il s’intéresse plus à la poésie qu’a l’empire mais ces premières années de règne seront assez bénéfiques. Toutefois Néron commence à prendre de plus en plus conscience de son pouvoir. Il fait assassiner Britannicus en 55 pour mettre fin à la pression de sa mère qui menaçait de se retourner vers lui. Peu de temps après, en 59, il décide de faire assassiner celle-ci. La mort de NéronEn 64, Rome est ravagée par un terrible incendie, dont il met la responsabilité sur le dos des Chrétiens.
S'en suit alors une terrible persécution religieuse. Les complots commencent à se fomenter contre le despote cruel. En mai 66, il épouse Statilia son ancienne maîtresse. En septembre il voyage en Grèce. Dès son retour à Rome, en 68, il est dépossédé de son pouvoir d’empereur. Il est déclaré ennemi public par le Sénat et quitte Rome. Il se suicide à l’aide de son secrétaire Epaphroditos en s’enfonçant un poignard dans la gorge. Il prononce ses dernières paroles : « Il est trop tard. Voici donc la fidélité » La dynastie Julio-Claudiennes s’éteignit après sa mort. |
La vie personnelle de NéronEn 53, à l’age de 16 ans, il se fiance avec la fille de Claude et de Messaline, Octavie qui n’a que 12 ans. L’empereur répudie Octavie en 62 puis la pousse au suicide pour pouvoir épouser Poppée, la plus belle femme de Rome.
En 62, Burrus meurt et Sénèque abandonne son rôle de conseiller. Néron vide les caisses de l’empire en jonglant être démonstrations de cirque et de poésie, et assassinat. Poppé donne naissance à Claudia Augusta qui meurt peu de temps après, son père, Néron envahit par le chagrin l’élève au rang de divinité. Poppé meurt, ce qui lui permet d’épouser sa troisième femme, Statilia Messaline et fait assassiner son mari. |
Ses conquêtes
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conquête de la Bretagne
L'un des buts de la campagne est d'éradiquer les risques de "fermentation anti-romaine" en Gaule, attribués aux druides. En venant en Britannia, les légionnaires pourchassent les druides dont une partie se réfugie dans l'île de Mona (actuellement Anglesey, dans la mer d'Irlande). Néron donne l'ordre de prendre ce repaire et d'éliminer ces "agitateurs". (http://miltiade.pagesperso-orange.fr/rome_julio_claudiens.html)
Le nouveau gouverneur Paulinus Suetonius, prépare soigneusement l'assaut et fait construire : "des navires dont la carène fut assez plate pour aborder sur une plage basse et sans rives certaines... L'ennemi bordait le rivage : à travers ses bataillons épais et hérissés de fer, courraient, semblables aux Furies, des femmes échevelées, en vêtement lugubres, agitant des torches ardentes ; et des druides, rangés à l’entour, levaient les mains vers le ciel avec d’horribles prières" (Tacite) (Source à préciser)
Et tous les druides sont exterminés. Le temple est détruit mais Suetonius apprend une terrible nouvelle, Boudicca, la reine des Icènes, avec l'aide des Trinovantes s'est révoltée et un grand massacre de citoyens romains a eu lieu.
En effet, les Icènes sont favorables aux Romains malgré une courte révolte en 48. Le vieux roi Prasutagus, pour préserver l'avenir de sa femme et de ses filles, a légué son royaume à Néron et partagé ses biens entre sa famille et l'empereur, conformément à la loi impériale. En 60, le roi Icène meurt. Le royaume correspondant au Norfolk et Suffolk actuels, est annexé. Néron envoie Catus Decianus, son procurateur faire l'inventaire des biens du défunt pour établir un partage équitable. Mais Catus se comporte avec les Icènes en pays conquis. Les vexations et les insultes pleuvent, la reine Boudicca est flagellée, ses deux filles violées, ses neveux jetés en prison et les nobles Icènes traités en esclaves et dépouillés de leur patrimoine. Selon Dion Cassius, des membres de la tribu doivent des sommes importantes aux usuriers romains, dont une partie demande brusquement le remboursement de leur prêt. Les Romains mettent les tribus bretonnes en faillite ! (http://miltiade.pagesperso-orange.fr/rome_julio_claudiens.html)
Tacite nous fait le récit d'un épisode pendant le règne de Néron ,Le grand incendie de Rome
«La prudence humaine avait ordonné tout ce qui dépend de ses conseils: on songea bientôt à fléchir les dieux, et l’on ouvrit les Livres Sibyllins. D’après ce qu’on y lut, des prières furent adressées à Vulcain, à Cérès et à Proserpine : des dames romaines implorèrent Junon, premièrement au Capitole, puis au bord de la mer la plus voisine, où l’on puisa de l’eau pour faire des aspersions sur les murs du temple et la statue de la déesse ; enfin les femmes actuellement mariées célébrèrent des sellisternes et des veillées religieuses. Mais aucun moyen humain, ni largesses impériales, ni cérémonies expiatoires ne faisaient taire le cri public qui accusait Néron d’avoir ordonné l’incendie. Pour apaiser ces rumeurs, il offrit d’autres coupables, et fit souffrir les tortures les plus raffinées à une classe d’hommes détestés pour leurs abominations et que le vulgaire appelait chrétiens. Ce nom leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Pontius Pilatus. Réprimée un instant, cette exécrable superstition se débordait de nouveau, non seulement dans la Judée, où elle avait sa source, mais dans Rome même, où tout ce que le monde enferme d’infamies et d’horreurs afflue et trouve des partisans. On saisit d’abord ceux qui avouaient leur secte ; et, sur leurs révélations, une infinité d’autres, qui furent bien moins convaincus d’incendie que de haine pour le genre humain. On fit de leurs supplices un divertissement : les uns, couverts de peaux de bêtes, périssaient dévorés par des chiens ; d’autres mouraient sur des croix, ou bien ils étaient enduits de matières inflammables, et, quand le jour cessait de luire, on les brûlait en place de flambeaux. Néron prêtait ses jardins pour ce spectacle, et donnait en même temps des jeux au Cirque, où tantôt il se mêlait au peuple en habit de cocher, et tantôt conduisait un char. Aussi, quoique ces hommes fussent coupables et eussent mérité les dernières rigueurs, les cœurs s’ouvraient à la compassion, en pensant que ce n’était pas au bien public, mais à la cruauté d’un seul, qu’ils étaient immolés. » (Citation trop longue. A réduire et donner les sources)
L'un des buts de la campagne est d'éradiquer les risques de "fermentation anti-romaine" en Gaule, attribués aux druides. En venant en Britannia, les légionnaires pourchassent les druides dont une partie se réfugie dans l'île de Mona (actuellement Anglesey, dans la mer d'Irlande). Néron donne l'ordre de prendre ce repaire et d'éliminer ces "agitateurs". (http://miltiade.pagesperso-orange.fr/rome_julio_claudiens.html)
Le nouveau gouverneur Paulinus Suetonius, prépare soigneusement l'assaut et fait construire : "des navires dont la carène fut assez plate pour aborder sur une plage basse et sans rives certaines... L'ennemi bordait le rivage : à travers ses bataillons épais et hérissés de fer, courraient, semblables aux Furies, des femmes échevelées, en vêtement lugubres, agitant des torches ardentes ; et des druides, rangés à l’entour, levaient les mains vers le ciel avec d’horribles prières" (Tacite) (Source à préciser)
Et tous les druides sont exterminés. Le temple est détruit mais Suetonius apprend une terrible nouvelle, Boudicca, la reine des Icènes, avec l'aide des Trinovantes s'est révoltée et un grand massacre de citoyens romains a eu lieu.
En effet, les Icènes sont favorables aux Romains malgré une courte révolte en 48. Le vieux roi Prasutagus, pour préserver l'avenir de sa femme et de ses filles, a légué son royaume à Néron et partagé ses biens entre sa famille et l'empereur, conformément à la loi impériale. En 60, le roi Icène meurt. Le royaume correspondant au Norfolk et Suffolk actuels, est annexé. Néron envoie Catus Decianus, son procurateur faire l'inventaire des biens du défunt pour établir un partage équitable. Mais Catus se comporte avec les Icènes en pays conquis. Les vexations et les insultes pleuvent, la reine Boudicca est flagellée, ses deux filles violées, ses neveux jetés en prison et les nobles Icènes traités en esclaves et dépouillés de leur patrimoine. Selon Dion Cassius, des membres de la tribu doivent des sommes importantes aux usuriers romains, dont une partie demande brusquement le remboursement de leur prêt. Les Romains mettent les tribus bretonnes en faillite ! (http://miltiade.pagesperso-orange.fr/rome_julio_claudiens.html)
Tacite nous fait le récit d'un épisode pendant le règne de Néron ,Le grand incendie de Rome
«La prudence humaine avait ordonné tout ce qui dépend de ses conseils: on songea bientôt à fléchir les dieux, et l’on ouvrit les Livres Sibyllins. D’après ce qu’on y lut, des prières furent adressées à Vulcain, à Cérès et à Proserpine : des dames romaines implorèrent Junon, premièrement au Capitole, puis au bord de la mer la plus voisine, où l’on puisa de l’eau pour faire des aspersions sur les murs du temple et la statue de la déesse ; enfin les femmes actuellement mariées célébrèrent des sellisternes et des veillées religieuses. Mais aucun moyen humain, ni largesses impériales, ni cérémonies expiatoires ne faisaient taire le cri public qui accusait Néron d’avoir ordonné l’incendie. Pour apaiser ces rumeurs, il offrit d’autres coupables, et fit souffrir les tortures les plus raffinées à une classe d’hommes détestés pour leurs abominations et que le vulgaire appelait chrétiens. Ce nom leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Pontius Pilatus. Réprimée un instant, cette exécrable superstition se débordait de nouveau, non seulement dans la Judée, où elle avait sa source, mais dans Rome même, où tout ce que le monde enferme d’infamies et d’horreurs afflue et trouve des partisans. On saisit d’abord ceux qui avouaient leur secte ; et, sur leurs révélations, une infinité d’autres, qui furent bien moins convaincus d’incendie que de haine pour le genre humain. On fit de leurs supplices un divertissement : les uns, couverts de peaux de bêtes, périssaient dévorés par des chiens ; d’autres mouraient sur des croix, ou bien ils étaient enduits de matières inflammables, et, quand le jour cessait de luire, on les brûlait en place de flambeaux. Néron prêtait ses jardins pour ce spectacle, et donnait en même temps des jeux au Cirque, où tantôt il se mêlait au peuple en habit de cocher, et tantôt conduisait un char. Aussi, quoique ces hommes fussent coupables et eussent mérité les dernières rigueurs, les cœurs s’ouvraient à la compassion, en pensant que ce n’était pas au bien public, mais à la cruauté d’un seul, qu’ils étaient immolés. » (Citation trop longue. A réduire et donner les sources)